Les séries sont des objets culturels produits en masse avec lesquels nous entretenons des rapports chargés d’émotions. Les raisons de notre affection pour ces fictions sont multiples. Les examiner met en exergue autant les stratégies esthétiques et narratives employées par leurs créateur·trice·s pour nous séduire (tel que le développement de personnages complexes) que l’impact de ces œuvres sur notre quotidien (en termes de construction identitaire, de réconfort apporté, etc.).
Notre affection pour les séries se manifeste pareillement par le biais de diverses pratiques (binge-watching, revisionnage, consommation de production des fans, création des contenus, entre autres) qui révèlent notre relation à l’œuvre. Les désirs, et de fait les gestes, des spectateurs, des sériephiles et des fans étant singuliers, analyser leurs différences permet de mieux comprendre comment se vit et se négocie l’attachement aux récits télévisés.
L’amour pour les séries s’éprouvant sur la durée, il convient de s’interroger également sur le devenir de cet amour, sur les transformations (progressives ou subites) qu’il est susceptible de connaitre, possiblement jusqu’au point de rupture.
En parcourant le spectre de notre affection – de l’attachement au détachement – il est possible de saisir les effets que les séries (des contenus médiatiques produits pour nous garder indéfiniment émotionnellement investi.e.s) ont sur nous.
Choisissez votre parcours pour approfondir l’exploration des pratiques sériephiles:
La fin d’un amour; Temporalités amoureuses; Modes d’expression de l’amour.