Comme le soutien Jean-Pierre Esquenazi[1], « le cœur de la machine sérielle est temporel ». Avec leur fin continuellement repoussée, les intervalles qui ponctuent leur diffusion (Boni[2]), leur caractère chronophage, elles s’imposent comme des objets éminemment temporels qui s’inscrivent durablement dans nos vies du fait de leur durée. Les rythmes de la sériphilie sont ici examinées, du rendez-vous hebdomadaire proposé par les chaînes au binge-watching que favorise les plateformes de streaming.
[1] Esquenazi, Jean-Pierre. « Machines sérielles et montage du temps ». Télévision, n°7, p.145-162. 2016.
[2] Boni, Marta ; Carrier-Lafleur, Thomas ; Khazoom, Frédérique. « Intervalles sériels : introduction ». Sens public. 2021